La Patek Philippe Nautilus 5711/1A-014 n’est pas seulement une montre — c’est un véritable artefact culturel. Dès son lancement et son arrêt immédiat, elle a marqué la fin d’une ère pour le modèle sportif en acier le plus iconique de Patek. Et quelle sortie : un cadran vert olive soleillé, jamais vu auparavant sur la Nautilus. Pas de dégradés, pas de motifs — uniquement cette teinte riche et profonde qui change subtilement selon la lumière, encadrée par la lunette hublot inimitable.

Cette pièce est logée dans un boîtier en acier inoxydable brossé avec des accents polis et son bracelet intégré signature. Avec ses 40 mm de diamètre et seulement 8,3 mm d’épaisseur, elle conserve les proportions qui ont fait de la 5711 une légende : fine pour disparaître sous une manche, mais assez audacieuse pour attirer tous les regards. À l’intérieur, bat le calibre extra-plat 26-330 S C avec un rotor en or 21 carats et un balancier Gyromax, visible à travers le fond saphir. Vous bénéficiez de 45 heures de réserve de marche, de la finition Patek et d’une précision redoutable.

Mais soyons honnêtes : il ne s’agit pas seulement de spécifications. Il s’agit d’histoire. Posséder la dernière vraie 5711 en acier inoxydable avant que Patek ne tourne la page. Une montre qui allie retenue et puissance. Tout le monde la voulait. Peu l’ont obtenue. Et désormais ? Elle est définitivement entrée dans la catégorie des graals horlogers.

Caractéristiques Techniques